❤ Bilan d'une année de cinquième au CNED réglementé ❤

Le 18/06/2025 0

Dans ❤ IEF ❤

Cappella immersion dans la chapelle du chateau de chateaubriant en loire atlantique 2

Dans cet article, je vous partage le bilan de l'année de 5eme d'Énéa au CNED réglementé. Une cinquième un peu différente de nos années en IEF, mais qui fut enrichissante.

« Tout ce que l’on apprend dans la joie devient joie en mémoire. » — Alfred de Musset

Après huit années d’instruction en famille sans recours à des cours par correspondance, Énéa a décidé de tenter une nouvelle expérience en intégrant le CNED réglementé pour sa classe de cinquième.
Ce fut une décision murement réfléchie de sa part, née d’une volonté personnelle de se confronter à un cadre structuré, mais aussi d’apprendre à apprivoiser une anxiété scolaire bien ancrée.

De plus, l’adolescence s’est invitée pleinement dans cette année. Avec elle, son lot de remises en question, de quêtes d’indépendance et d’émotions parfois débordantes.
Le CNED est alors devenu plus qu’un support scolaire : c’était un outil structurant pour une jeune fille en plein bouleversement intérieur.

Le fait d’avoir des supports “clés en main”, un rythme de travail plus impersonnel, des consignes précises, l’a aidée à se responsabiliser.
Elle avait besoin d’un cadre extérieur à moi et d’un espace dans lequel, elle pouvait faire seule, à son rythme.

« L’adolescence est une seconde naissance, où l’on apprend à devenir soi. » — Victor Hugo

Pour autant, nous avons dû être très présents. Il y a eu des moments d’angoisse à cause de son anxiété, qu’il a fallu accueillir avec douceur et patience.

Il a été nécessaire d’alterner intelligemment les temps d’instruction et les temps de repos, de faire des pauses de temps en temps longues, et surtout de ne jamais céder à la tentation de forcer.
Nous avons avancé dans le respect de ses rythmes, de ses besoins, de son anxiété.

Et cela a porté ses fruits.

Je lui ai laissé gérer son emploi du temps comme elle le souhaitait, et elle a atteint ses objectifs. 

« Apprendre ce n’est pas remplir un vase, c’est allumer un feu. » — Plutarque

Énéa a eu d’excellents résultats tout au long de l’année, elle a trouvé les cours simples, parfois même trop faciles. Elle n’a pas eu besoin de lire tout le programme pour réussir ses 70 devoirs annuels.
Il faut dire qu’elle avait déjà de l’avance, et que de nombreux thèmes avaient été abordés lors des années précédentes, dans le cadre de notre instruction en famille.

Mais ce que nous retenons davantage, ce n’est pas le bulletin, c’est la progression intérieure, la confiance, l’autonomie. C’est cette manière qu’elle a eue d’avancer par elle-même, en respectant ses limites et ses forces, même quand nous parents, parfois, nous doutions.

Certains s’inquiètent du manque de “vie” dans les cours du CNED mais comme je l’ai déjà écrit dans d’autres articles quand ma grande était au CNED, ce n’est pas parce que cela vient du CNED que ce n’est pas vivant.

C’est à nous de mettre en lumière les contenus, de les relier au quotidien, d’ouvrir le dialogue, d’approfondir les sujets. Le cours sur le pendule de Foucault a suscité un réel enthousiasme chez Énéa. Nous avons prolongé cette curiosité en allant l’observer dans la réalité, ce qui a ancré son apprentissage dans une expérience tangible.

« Il ne suffit pas de transmettre un contenu : il faut lui donner du sens. »

Certes, le niveau général, notamment en maths et en français, nous a semblé plus bas que ce que je proposais en IEF.
Mais la richesse de certains contenus, particulièrement en arts plastiques, éducation musicale et langues, a compensé

Pour compléter certains apprentissages, spécifiquement en espagnol et en anglais, nous avons fait appel à la plateforme Preply, qui propose des cours en visio avec des professeurs natifs.
Ce format a beaucoup plu à Énéa, car il rend les langues vivantes, concrètes, et bien plus engageantes que de simples exercices sur papier.
Entendre d’autres accents, échanger en direct, rire des petits ratés ou progresser à son rythme avec des professeurs bienveillants lui a permis de gagner en assurance et en fluidité.
Cela a donné du souffle à son année, en cassant un peu le cadre scolaire tout en consolidant ses apprentissages. Elle continuera les cours avec son professeur d'anglais et d'espagnol durant les vacances.

Les principales difficultés rencontrées

  • L’angoisse du temps: Le rythme imposé par le CNED au début fut un vrai stress. Passer de l'IEF à des temps définis, cela n'est pas si simple.

Avec l’aide bienveillante de sa conseillère, nous avons décidé de ne plus la contraindre à suivre les délais de temps par devoir et naturellement, elle a trouvé son propre rythme.

  • L’organisation: Énéa profitait d'avoir déjà vu des cours pour faire ses devoirs la dernière quinzaine de chaque mois. C’est un point que nous devrons retravailler en quatrième pour lisser son travail sur l'année scolaire entière.
  • Les mathématiques: En tant qu’enfant dyscalculique, les maths sont restées un point sensible, générateur d’angoisse. Mais malgré cela, elle a obtenu de bonnes notes sur les devoirs qu'elle a rendu, ce qui montre qu’elle est capable de dépasser ses peurs, lentement, mais sûrement.

Ce que nous avons aimé

  • La bienveillance des enseignants
  • La possibilité d’avoir une conseillère à l’écoute et adaptable
  • Un bon niveau dans certaines matières
  • Le fait de pouvoir envoyer des devoirs même durant les vacances scolaires

Ce que nous avons moins apprécié

  • L’interdiction d’envoyer deux devoirs d’une même matière à moins de sept jours d’intervalle, ce qui bride parfois l’élan de travail.
  • Certains devoirs bien trop longs, comme ceux de français jusqu’à 2h30 soit 25h de devoirs dans l'année.
  • L’arrêt prématuré de l’année le 15 juin, laissant l’enfant sans contenu structuré pendant plus de deux mois, heureusement, je reprends le relais.
  • Les lectures en français sont très enfantins comparés à ce qu'elle aime lire en loisir.

Cette année au CNED n’a pas empêché Énéa de vivre ses passions à fond : la GRS, l’alto, l'orchestre, le chant, la création de masques, le crochet et bien sûr, des après-midi avec ses amis.

Elle est restée cette enfant curieuse, passionnée, libre.

Nous avons d’ores et déjà réinscrit Énéa pour la classe de quatrième au CNED réglementé.
Avec cette année d’expérience, nous partons plus confiants, plus au clair avec ses besoins et nos façons de l’accompagner.

Chaque enfant est unique et quand on l’écoute vraiment, on trouve toujours la voie qui lui correspond pour qu'il s'épanouisse.

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Questions / Réponses

  • De Émilie|18/06/2025

    Hey coucou merci pour ce retour. Nous avons hésité pour mon fils, qui rentre en 6e. Finalement nous continuerons l'ief à notre manière. Nous avons pris peur, car nous avons eu des retours nous racontant qu'il fallait se filmer pour l'eps par exemple ou la musique. J'aimerais ton retour à ce sujet stp. Je te remercie. Bravo Enea pour cette superbe année.

  • L'équipe Our Little Family

    Bonjour, 

    Non tu n'as rien à envoyer en EPS et tu ne dois te filmer dans aucune matière. Tu as juste des audios à envoyer en anglais et en espagnol. 

    Bonne journée,

    Olivia

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